Ensemble Il Ballo : Les Amours de Ronsard
Le dimanche 6 mai, je suis allé voir et écouter l'ensemble Il Ballo, dirigé par Léonardo (prof de luth et directeur de l'ensemble Renaissance chez nous). La configuration de ce concert était la suivante : Un ténor, une soprano, une viole de gambe, un violon (ou rebec, selon les morceaux), un luth (ou guitare renaissance).
Cinq musiciens pour refaire vivre des sonnets des "Livres des Amours" de Ronsard, au travers de sonnets déclamés seuls, acompagnés ou chantés, le tout au salon Bouvier du Musée Carnavalet, au coeur de la capitale. D'ailleurs, c'est dans ce salon que sont conservé les célèbres portraits de Rousseau et Molière. Il y avait aussi d'autres portraits anciens, qui donnait un caractère tout particulier. Un batîment du XVème siècle, des portraits guère plus vieux et une musique Renaissance : fichtre, nous voici revenus au temps du Noble Roy Françoys (prononcer Roué Françoué) !
Ce concert, d'un peu plus d'une heure, était d'une grande qualité : chacun des musiciens est véritablement très bon, c'était un vrai plaisir de les voir et de les entendre ! Sur les cinq, j'en connaissais déjà trois : Léo (déjà présenté plus haut), Julien (mon professeur de chant et chef de choeur) et Isabelle (violiste et accessoirement soeur d'Anne, notre prof de clavecin), qui nous a accompagné pour Orfeo en janvier dernier. Je ne connaissais ni le violoniste (Nicolas), ni la soprano (Luanda) mais ça n'enlève rien à leur talent !
Les musiques étaient de Roland de Lassus, Pierre Certon, Guillaume Boni, Claude Gervaise (pour une suite de Branles de Champaigne, donc 100% instrumentale), Guillaume Morlaye, François Regnard, des éditions de Pierre Attaignant (dont le Branle de la Torche), Claude Goudimel. Les textes sont, évidemment, de Ronsard. Ils ont été choisis par Delphine, élève de l'EMAM (entre autres).
Il y avait une alternance entre des poêmes simplement récités (en prononciation moderne), d'autres récités avec un accompagnement au luth, d'autres chantés (prononciation baroque) et joués (car ce sont très souvent des pièces à 4 voix : on avait donc un ténor et une soprano en chanteurs, et la viole de gambe pour la voix de basse et le rebec ou violon pour la voix d'alto, Léo accompagnant le tout au luth). Et il y avait aussi des pièces entièrement instrumentales, dont le branle de la Torche un peu revisité !
Cinq musiciens pour refaire vivre des sonnets des "Livres des Amours" de Ronsard, au travers de sonnets déclamés seuls, acompagnés ou chantés, le tout au salon Bouvier du Musée Carnavalet, au coeur de la capitale. D'ailleurs, c'est dans ce salon que sont conservé les célèbres portraits de Rousseau et Molière. Il y avait aussi d'autres portraits anciens, qui donnait un caractère tout particulier. Un batîment du XVème siècle, des portraits guère plus vieux et une musique Renaissance : fichtre, nous voici revenus au temps du Noble Roy Françoys (prononcer Roué Françoué) !
Ce concert, d'un peu plus d'une heure, était d'une grande qualité : chacun des musiciens est véritablement très bon, c'était un vrai plaisir de les voir et de les entendre ! Sur les cinq, j'en connaissais déjà trois : Léo (déjà présenté plus haut), Julien (mon professeur de chant et chef de choeur) et Isabelle (violiste et accessoirement soeur d'Anne, notre prof de clavecin), qui nous a accompagné pour Orfeo en janvier dernier. Je ne connaissais ni le violoniste (Nicolas), ni la soprano (Luanda) mais ça n'enlève rien à leur talent !
Les musiques étaient de Roland de Lassus, Pierre Certon, Guillaume Boni, Claude Gervaise (pour une suite de Branles de Champaigne, donc 100% instrumentale), Guillaume Morlaye, François Regnard, des éditions de Pierre Attaignant (dont le Branle de la Torche), Claude Goudimel. Les textes sont, évidemment, de Ronsard. Ils ont été choisis par Delphine, élève de l'EMAM (entre autres).
Il y avait une alternance entre des poêmes simplement récités (en prononciation moderne), d'autres récités avec un accompagnement au luth, d'autres chantés (prononciation baroque) et joués (car ce sont très souvent des pièces à 4 voix : on avait donc un ténor et une soprano en chanteurs, et la viole de gambe pour la voix de basse et le rebec ou violon pour la voix d'alto, Léo accompagnant le tout au luth). Et il y avait aussi des pièces entièrement instrumentales, dont le branle de la Torche un peu revisité !
Ayant appris l'existence de ce concert tout à fait par hasard (en allant voter, ma mère croise Daniel, un chanteur, qui était un des rares au courant du concert et l'apprend par ce biais là, puis me le dis, puis on s'inscruste dans la voiture de Daniel direction Paris ^^) et l'information ayant été peu diffusée, je ne m'attendais pas à voir 10 élèves de l'école de musique en ce lieu !
Comment ça c'est archi-mal cadré ?
Et après ce concert tout en délicatesse (personne n'a forcé la voix ou le son de son instrument, c'était très raffiné !), nous sommes allés féliciter les artistes pour leur performance. J'ai discuté pas mal avec les deux chanteurs à savoir Julien et Luanda (qui est brésilienne, comme Léo !), c'était très sympathique. Et puis au retour, nous étions 5 en voiture (avec Marie, une gambiste, en plus) et nous avons gouter chez elle.
Voilà ce que je peux en dire, plus de dix jours après 